Somewhere (4,5/10) : Sofia Coppola filme l'ennui si bien que cela déteint sur le spectateur. Un film à l'image de sa première séquence automobile : on tourne en rond malgré quelques jolis plans de mise en scène. Ou est passé la magie et la fraicheur de Lost in Translation ?

La guerre des pères (2,5/10) : On se demande ce que Forest Whitaker est venu faire dans cette comédie faiblarde aux clichés communautaires grossiers.

Le dernier des templiers (3,5/10) : Nouveau nanar pour Nico qui trimballe sa tête ahurie dans un scénario fantastico-médiéval piochant allègrement dans les scènes d'actions rabâchées ( la palme au passage d'une passerelle en bois ) sans aucun effort d'originalité.

The green hornet (6/10) : Un blockbuster assez formaté ou l'inventivité/bricolage habituel de Gondry est distribué avec parcimonie (Kick-Ass, dans le genre, était bien plus inventif, même dans les scènes d'action). Reste le personnage de Kato qui, finalement, concentre le plus ce côté ludique, face à un Seth Rogen horripilant et bavard, semblant avoir du mal à camper autre chose que le geek des productions Apatow. 3D sans intérêt.

La chance de ma vie (3/10) : : Comme la bande annonce concentre la grande majorité des gags, difficile d'être surpris, surtout pas avec les prestations médiocres des acteurs même si le rythme est assez enlevé.

Au-delà (7/10) : film choral un peu bancal, mais de jolis moments de mise en scène et un regard résolument tourné vers la vie.

Carte des sons de Tokyo (6/10) : Thriller sophistiqué et un peu glacé qui n'est pas sans rappeler l'ambiance Wan Kar Waï. Dommage que le scénario manque de consistante et que S. Lopez, mal à l'aise, semble concentrer son effort à s'exprimer en anglais. I.Coixet nous avait habitué à des œuvres plus bouleversantes.

Incendies (8,5/10) : Une quête d'identité rude et passionnante malgré quelques facilités de scénario, excellemment bien servie par ses acteurs.

Un été suédois (5/10) : chronique initiatique joliment photographiée par le directeur du remarquable Morse, dommage que le film tombe un peu dans les travers du "somewhere" de S. Coppola : à trop vouloir filmer l'ennui il finit par générer lassitude chez le spectateur.

I Wish I Knew, histoires de Shanghai (5,5/10) : On oscille continuellement entre intérêt et ennui, les anecdotes comptées étant trop inégales, trop monocordes. Reste quand même des plans superbes de la ville et de ses habitants.

Slovenian Girl (6/10) : Portrait distancié et sans racolage de la prostitution occasionnelle en Europe de l'Est. Une première partie assez tendue voir anxiogène mais le scénario ne semble plus rien avoir à dire dans son épilogue.

Le discours d'un roi (7,5/10) : Plus encore que Colin Firth, c'est Geoffrey Rush qui s'avère impérial dans cette chronique émouvante mêlant histoire et intimité.

Carancho (7/10) : Un mélange de thriller, de romance et de chronique sociale qui force parfois un peu sur le scénario, mais l'interprétation et l'efficacité de la mise en scène en font une réussite comparable à l'oscarisé "dans ses yeux".

Les chemins de la liberté (6.5/10) : Une épopée aux superbes paysages mais pas absente de longueurs.

Rien à déclarer (4,5/10) : Plus de moyens que pour les Chti's, surement, ( à l'image de la 4L "tunée" ) ; mais dans la tentative de ressusciter le couple Bourvil/De Funès, le film se plante : Boon tronque la tendresse du personnage par une niaiserie iritante et l'énergie d'un De Funès est remplacée par une agressivité parfois violente ( l'attitude de Poolverde en maniaque de la gâchette parait disproportionné dans ce genre de comédie ).

Black Swan (7/10) : La maitrise des scènes de danse et la performance habitée de N. Portman font oublier quelques effets déjà (mieux) vus chez Cronenberg ou Argento.

Un chic type (6/10) : Pas inoubliable, mais cette comédie scandinave, lorgnant parfois vers Kaurismaki et Tarantino, et portée par Stellan Skarsgard, offre quelques savoureux moments bien décalés.

Tron l'héritage(5/10) : Un grosse machine rutilante mais sans âme.

Comment savoir (3/10) : Bavard, poussif et parfaitement insipide.

Le fils à Jo (4/10) : film pataud aux clichés régionalistes et aux bons sentiments appuyés ( on se croirait parfois dans un épisode de l'instit ). Reste Lanvin et un clin d'œil attendrissant au monde du rugby.

The Hunter (5,5/10) : Un thriller iranien bénéficiant d'une belle photographie en particulier dans une utilisation intéressante du brouillard. On sent dans le scénario une volonté de faire passer un message politique, mais le mutisme du personnage principal, l'austérité de sa seconde partie, et une chute assez frustrante, laissent perplexes.

Jewish connection (4/10) : Jesse Eisenberg ne suffit pas à donner du corps à ce fait divers sans véritable identité, le film s'attachant surtout à jeter un regard pittoresque sur une communauté orthodoxe hors du temps.

Animaux et Cie (4,5/10) : L'animation est assez plaisante, mais le scénario trop militant, pompant outrageusement sur ses prédécesseurs ( Madagascar, ... ) et à l'humour bas de gamme ( mis à part un coq à l'accent chiraquien ) ne peut berner que les plus jeunes.

Yogi l'ours (3,5/10) : Vieillot et puéril, plus de 7 ans s'abstenir.

Gnoméo et Juliette(7/10) : Une bonne surprise que cette relecture du chef d'œuvre de Shakespeare dans le monde des nains de jardin : de l'humour à plusieurs niveaux, des personnages amusants, quelques références et un choix judicieux de classiques du répertoire d'Elton John pour rythmer le tout. On passe un bon moment.

Arrietty, le petit monde des chapardeurs (7/10) : La qualité du graphisme et la musique de Cécile Corbel compensent le manque d'intensité du scénario.

Les voyages de Gulliver (3,5/10) : A l'image de son héros, une comédie "gras du bide" qui tourne à l'indigestion de Jack Black. Lourd.

Halal, police d'État (2/10) : Totalement hermétique à l'humour absurde des deux compères. Navrant.

127 heures(7,5/10) : Peu de sobriété chez Boyle, mais une grande efficacité dans ce survival ou James Franco se révèle très à son aise.

True Grit (7,5/10) : Sans surclasser la version d'Hathaway, l'adaptation des frères Coen pourrait, avec son classicisme assumé et son humanité malicieuse, s'avérer le meilleur Eastwood de l'année.

Sanctum (3,5/10) : Quelques belles images et l'attrape gogo Cameron ne cache pas la pauvreté de l'interprétation et des dialogues et surtout la persistance d'une musique pompière qui donne presque envie de regarder le film sans le son.

Sex friends (4/10) : Pas grand chose d'excitant mise à part le sourire de Portman dans cette comédie stéréotypée.

Never let me go (8/10) : Un scénario bouleversant sur la résignation servi par des acteurs au diapason ( Carey Mulligan est juste épatante ).

Largo Winch 2 (5,5/10) : Plus efficace que le premier épisode, le film souffre du jeu figé de Sisley et de faiblesses de mise en scène pour faire jeu égal avec les blockbusters hollywoodien.

Winter's bone (7/10) : Sorte de retour dans l'amérique profonde de Delivrance avec ses banjos, ses péquenots et son ambiance anxiogène. Surtout la confirmation d'une gamine, Jennifer Lawrence ( déjà remarquable dans Loin de la terre brûlée ), qui porte avec une détermination incroyable cette quête improbable d'un père disparu.

Sans identité (6/10) : Un thriller efficace dans son entame qui doit beaucoup à l'atmosphère berlinoise, mais ses emprunts à Frantic, Taken ou le premier Jason Bourne en font un produit à l'image de son titre : sans réelle identité.

Avant l'aube (7,5/10) : Polar chabrolien dont l'intrigue policière est prétexte à une confrontation sociale sur laquelle se greffe un rapport père-fils ambiguë. Un Bacri manipulateur face à un Vincent Rottiers taciturne, qui retrouve un rôle proche de celui du film de C. Miller ( Je suis heureux que ma mère soit vivante ), constituent la force de ce scénario baigné dans l'atmosphère mystérieuse des Pyrénées enneigés. Une bonne surprise.

Sale temps pour les pécheurs (4,5/10) : L'ambiance est pittoresque, le ton doux-amer parfois nostalgique mais le scénario peine à décoller, pas vraiment aidé par une mise en scène trop timide.

Faster (4/10) : Avec son scénario à la Kill Bill, ses seconds rôles sympathiques ( B.B. Thornton, Carla Gugino ), Faster aurait pu constituer un vigilante mémorable ; mais c'est sans compter sur le jeu monolithique de "The Rock" et une histoire encombrée de retournements préfabriqués qui rendent le film décousu et sans rythme. Il aurait finalement du s'appeler Slower ...

Paul (5,5/10) : Culture geek et humour régressif ne compensent pas un scénario paresseux qui montre vite ses limites.

La BM du seigneur (3,5/10) : Si l'univers de cette communauté peut intriguer, des éclairs de mise en scène susciter l'interêt, les dialogues incompréhensibles et le scénario décousu m'ont laissé sur le bord du chemin.

Last night (4,5/10) : C'est joliment filmé ,les acteurs ont du charme, mais le rythme est lent , le tout inutilement bavard et au final assez superficiel.

Requiem pour une tueuse (3/10) : Polar nanar inconsistant et plat, même pas sauvé pas son casting qui offre quelques situations involontairement hilarantes.

The fighter (7/10) : Ce n'est certes pas dans son parcours de loser magnifique maintes fois traité, ni dans ses courtes séquences de combat que le film se distincte ; mais son portrait d'une Amérique profonde à travers les performances de ses seconds rôles ( Christian Bale et Melissa Léo en tête ) vaut cependant le détour.

Revenge (in a better world) (8,5/10) : mélodrame au casting impeccable qui sait toujours conserver la juste distance vis à vis des rapports adultes/enfants, le tout dans une photographie soignée.

We want sex equality (6,5/10) : Si la représentation glamour des années 60 édulcore un peu le combat social de ces ouvrières, les dialogues et la distribution parviennent à maintenir un juste équilibre entre comédie et émotion.

Conviction (6/10) : l'intrigue ne ménage pas beaucoup de suspens ( surtout si l'on connait l'issue réelle de ce fait divers ) et l'enchevêtrement de flash-back pénalise le rythme du film, mais heureusement le casting sauve la mise avec, en particulier, un Sam Rockwell mémorable et l'apparition toujours marquante de Juliette Lewis.

The silent house (4,5/10) : Concentré sur sa prouesse technique du plan séquence, le film oublie de se construire un scénario crédible délaissant le suspens à des effets trop rabâchés.

Les femmes du 6ème étage (6/10) : Comédie consensuelle et un peu lisse qui séduit cependant par sa distribution au diapason.

HaHaHa (6/10) : Des saynètes inégales, très arrosées d'alcool de riz, au charme burlesque mais parfois un peu irritant dans ses effets de zoom et son rythme nonchalant..

World invasion : battle Los Angeles (4/10) : un scénario bas du front, quelques scènes spectaculaires : un tout qui ressemble à un spot de recrutement pour les marines.

L'assaut (5,5/10) : Si l'étape finale s'avère sobre et efficace, l'entame est parfois laborieuse et pas exempt de clichés.

Le Marquis (3/10) : Dubosc fait du Patrick Chirac, Berry surjoue, Anglade cachetonne et le spectateur s'ennuie.

Le mytho (3,5/10) : Ni le caméo Kidman ni la belle plante Decker n'arrivent à sauver un scénario paresseux truffés de blagues bien grasses.

L'agence (5,5/10) le couple Matt Damon/Emily Blunt ne manque pas de charme mais la dimension SF du film se contente d'enchainer des courses poursuites qui finissent par lasser.

Hell driver (5/10) : Un début de film réjouissant qui lorgne vers l'hommage vintage à la Rodriguez avec un Nicolas Cage de plus en plus zombie, la bombasse Amber Heard et un William Fichtner impeccable puis le scénario bascule en version nanar accumulant les effets numériques répétitifs et les dialogues navrants.

Ma part du gâteau (6,5/10) : Plus convainquant dans son aspect comédie que dans une critique sociale qui abuse un peu trop de clichés, le film tient surtout la route grâce à la symbiose du couple Viard/Lellouche.

Waste Land (8,5/10) : On ressort sacrément secoué de cette plongée dans les bas fond de la pauvreté ou le pouvoir de l'art fait émerger beaucoup d'humanité et de générosité.

Le rite (4/10) : Malgré la présence d'Anthony Hopkins et un scénario estampillé histoire vraie le film n'arrive jamais à générer un soupçon d'angoisse faute d'un manque de rythme et d'originalité dans une histoire pas assez démarquée du film de Friedkin.

Rango (7,5/10) : Si le film s'avère parfois un peu bavard, l'ambition artistique de l'animation et la créativité parodique du scénario font mouche.

Sucker Punch (6,5/10) : Un fantasme de geek sur grand écran qui recèle malgré tout un côté sombre pas si anecdotique.

Une pure affaire(4/10) : Le film se traine à constamment hésiter entre la farce et le thriller sans vraiment jamais trouver le bon ton malgré les efforts des comédiens. On est loin d'un "breaking bad" à la française.

Tous les chats sont gris(5,5/10) : Réussi dans sa description glacée d'un malaise familiale agrémentée d'un peu d'humour noir, le film peine cependant à trouver une conclusion convaincante.

The company men (7,5/10) : Grâce à un casting haut de gamme, le film réussit à distiller une critique objective des conséquences du capitalisme débridé à travers le parcours de cadres supérieurs confrontés au licenciement.

Easy money (6/10) : Polar scandinave à la réalisation nerveuse mais le scénario confus et un certain manque de charisme des personnages le rende moyennement passionnant.

Morning glory (5/10) : Les fans de la ravissante Rachel McAdams seront aux anges mais sa prestation survitaminée s'avèrent un peu soulante au départ, reste quelques bons moments entre un Indy bougon et une Diane Keaton assez cocasse.

Numéro quatre (4/10) : Produit formaté pour amateur de Twilight avec sa dose de romance tiède et quelques scènes d'actions sans grande ambition.

Le flingueur (3,5/10) : Remake inutile aux personnages sans charisme et aux scènes d'action rabâchée.

La chanteuse de tango (3/10) : Si les passages musicaux sont assez agréables le reste se complait dans des plans esthétisants ou il est difficile de trouver un semblant de scénario. Ennui total.

Chez Gino (2,5/10) : Comme pour Cineman, l'hommage frise le ridicule et l'humour est souvent affligeant. Franchement raté.

Essential Killing (6,5/10) : Une première partie haletante et extrêmement bien mise en scène ( superbe plan avec un hélico ), une bande son anxiogène, un V.Gallo crédible en bête traqué : tous ces ingrédients concourent à faire de ce film une expérience étonnante. Mais le personnage enfermé dans son mutisme, qui ne génère ni de de véritable empathie ni de rejet, et les accumulations de péripéties parfois limites ( chute d'arbre, scène de l'allaitement) n'évitent pas quelques décrochages.

La Nostra Vida (6,5/10) : Porté par E. Germano, un film qui en fait parfois un peu trop ( les obsèques, ... ) mais constitue une peinture intéressante de la vie sociale dans l'Italie contemporaine.

Gasland (7/10) : Quand l'eau du robinet s'enflamme ou les méfaits du gaz de schiste aux USA. Un docu qui fout les jetons.

Mister Nice (5/10) : Biopic rock n' roll, mais le scénario trop étalé dans le temps génère quelques moments de lassitude.

Rabbit hole (7/10) : Mélo tout en retenue servi par une Nicole Kidman retrouvée.

Women without a men (4,5/10) : Le propos politique et la fresque historique prometteuse sont ici complètement étouffés par une débauche d'effets esthétisants et l'approche poétique, loin d'émouvoir, finie par désintéresser du récit.

Scream 4 (6,5/10) : La parodie et la mise en abîme rendent accessoires l'aspect slasher ; ce dernier épisode constituant, en quelque sorte, le meilleur des Scary Movie.

Rio (7/10) : C'est coloré, c'est rythmé mais le scénario ne diffère pas beaucoup des vieilles recettes des classiques de chez Disney.

Detective Dee : le mystère de la flamme fantôme (6,5/10) : L'histoire est un peu alambiquée, mais la virtuosité des scènes d'action en font un divertissement réjouissant.

L'Etrangère (8/10) : Un drame émouvant et crispant sur le traditionalisme patriarcal. L'actrice principale est magnifique.

Source code (7,5/10) : Scénario ludique, rebondissements accrocheurs et un excellent Jake Gyllenhaal .

Le Chaperon Rouge (3,5/10) : Le vieux conte de Perrault revisité à la sauce Twlilight : pas très finaud.

La proie (6/10) : Série B efficace au casting convaincant mais l'accumulation d’invraisemblances et un scénario qui en fait parfois un peu trop modère un enthousiasme présent dès les scènes carcérales.

Devil (4,5/10) : Un film dont l'épilogue nous balance une morale neuneu, on ne peut pas dire que Satan l'habite.

John Rabe (6,5/10) : Une excellente distribution ( Anne Consigny confirme tout son talent ) dans une fresque historique sur les massacres de Nankin qui n'a cependant pas la force émotionnelle d'une liste de Shindler, ni la puissance de la mise en scène de City of Life and Death.

All that I love (5/10) : Chronique adolescente dans les années Solidarnosc : malgré sa toile de fond contestataire et sa b.o. punk rock, ça ne décolle pas vraiment de la romance prévisible.

Animal Kingdom (6/10) : Thriller australien dominé par interprétation d'une "Ma Dalton" remarquable mais souffrant de nombreuses baisses de rythme.

Thor(3,5/10) : Si j'avais un marteau .... ça résume le scénario. Puéril et kitch.

B.A.T. (4,5/10) : Comédie potache sans réelle surprise. R.A.S.

Gigante(6,5/10) : Derrière sa mise en scène sans prétentions, un film uruguayen qui dresse un portrait doux/amer des difficultés de communication dans une société de consommation mondialisée.

La fille du puisatier(6,5/10) : La mise en scène est loin d'être révolutionnaire mais l'interprétation attachante en fait une adaptation très honorable.

mai 2011 ...