Hollywoodland(5/10) : Un thriller qui manque de punch tant le scénario évite de prendre tout parti-pris. Reste une distribution interessante, et en particulier le tiède Ben Affleck qui trouve ici un rôle sur mesure et reste l'unique surprise du film.

Une grande année(4/10) : Bourrée de clichés sur une France toujours figée dans celle des vacances de Mr Hulot, une comédie plutôt lourde avec une bande son horipilante ou Russel Crowe démontre qu'il n'est pas fait pour ce genre cinématographique. Seule Marion Cotillard apporte une note d'élégance et de charme à ce film pataud.

Apocalypto (7/10) : Plus proche d'un Predator que d'un Nouveau Monde, Gibson propose un thriller halletant ou les corps sont une nouvelle fois soumis à brutalités, violences et tortures, à l'image du polémique Passion du Christ. Sans doute partiel au niveau historique ( ah cet emprunt à Tintin et le Temple du Soleil ) la reconstitution est malgré tout flamboyante et monumentale, et l'action sublimée par des jeux de caméra inédits.

L'Incroyable destin de Harold Crick(7/10) : Comédie mi-romantique mi-fantastique au scénario parfois roublard mais malgré tout inventif qui propose dans son épilogue une gentille reflexion sur le travail d'auteur. Will Ferell se révele (enfin) attachant et le casting de second rôle est de premier choix pour passer un bon moment.

Stick it(2,5/10) : Teen-movie sur le monde de la gym : c'est la seule originalité de cette production au scénario sans subtilités affublée d'une musique agressive et de séquences sportives clipesques particuliérement soulantes.

Fur : un portrait imaginaire de Diane Arbus (4,5/10) :Une histoire engoncée dans un esthétisme glacé, à l'image de l'icône Kidmann fascinante et distante, et dans de multiples références psychanalytiques ( Lewis Caroll, Cocteau, ... ) laissant finalement au visionnage une impression de grande fadeur.

Bad Times(6/10) : Retrouvant ici le réalisme urbain de son précédent Dark Blue, Ayer nous impose une descente aux enfers sublimée par un Christian Bale impérial mais qui n'empéche pas malgré tout un sentiment de déjà-vu.

L'illusionniste (5,5/10) : Malgré une belle photographie et les décors somptueux de Vienne et sa région, on ne croit pas du tout à cette histoire tirée par les cheveux basée sur des supercheries dont on ne découvre jamais le secret. Reste malgré tout un mystérieux E. Norton et une Jessica Biel plutôt étonnante dans ce rôle à costume.

Bobby(8,5/10) : Film chorale au casting impressionnant, Bobby esquive la polémique concernant l'assassinat du frère de JFK pour peindre un instantanée pointilliste de la société américaine à l'époque des années Vietnam. Le tout est résolument réussi grâce à une fluidité de mise en scène et à des performances parfois exceptionnelles des acteurs, au premier rang desquels on retrouve une Sharon Stone quasi meconnaissable.

Rocky Balboa (7/10) : Le dernier opus de la saga se présente comme un pot de départ un retraite : restrospective nostalgique donc finalement touchante sur 30 ans de bons et loyaux services qui évite les sujets qui fâchent par une bonne dose de lieux communs. On ne peut nier, malgré tout, la sincérité de l'entreprise.

A la poursuite du bonheur(3,5/10) : Sorte de fable sur le modèle économique américain, ce film essaye avec beaucoup de lieux communs de prouver que la formule travail=argent=bonheur est le seul modèle viable (toute ressemblance avec le programme d'un candidat à la présidentiel ne serait que coincidence ). Même si la relation père-fils joue un maximum sur le pathos, les tribulations répétitives de Will Smith deviennent vites ennuyantes et leur conclusion décevante.

La vie des autres (8/10) : Après Sophie Scholl, le cinéma allemand revisite une nouvelle fois les heures sombres de son histoire avec un film d'une rare intensité emotionnelle. Même si l'univers terne de l'Allemagne de l'Est d'avant la chute du mur rend le film assez austère, la mécanique du système vécu par les ex-habitants de la RDA est décrite avec une précision chirugicale à travers le couple d'artiste et l'agent de la Stasi. A noter l'excellente musique de G. Yared qui renforce avec brio l'émotion de ce drame historique.

Truands(5/10) : Jouant résolument la carte du réalisme à la Melville, le film se laisse piéger par la violence brute qu'il revendique. L'univers du grand banditisme, résumé à des séries de meurtres entrecoupées de sexe, fini par ressembler à une caricature ou les acteurs arrivent péniblement à immerger, forçant parfois le trait sans succès.

Little Children(6,5/10) : Rappelant en partie l'ambiance "Desperate Housewives", une peinture assez émouvante et désabusée de la "middle class" américaine qui n'est pas sans rappeler American Beauty. Les acteurs sont convainquants en particulier Kate Wistley mais une longueur excessive plombe un peu le rythme du film qui perd en efficacité narative.

Blood Diamond (6/10) : Une mécanique hollywoodienne qui distille quelques scènes chocs, soupoudrées parfois d'un peu d'ironie, mais le scénario manque de surprises et le paternalisme occidental n'est jamais très loin. La prestation des acteurs n'est cependant pas en cause, celle de Di Caprio étant une des satisfactions du film.

La nuit au musée(5/10) : Rien de très original dans cette comédie familiale qui, magré tout, fonctionne sur le jeune public visé.

Massacre à la tronçonneuse : le commencement (3,5/10) : La réalisation soignée ne sauve pas un scénario qui n'offre aucune surprise et dont le seul challenge est la surenchère de gore là ou un peu de psychologie et d'angoisse l'aurait rendu original.

Hannibal Lecter(5/10) : Un prequel poussif qui déroule son scénario de vengeance sans tenter de surprendre. Reste la froideur d'un G. Ulliel, plutôt à la hauteur, pour insuffler un peu d'ambiguïté dans une réalisation trop académique.

L'ile aux trésors(1/10) : Une production française pitoyable dans les moyens ridicules mise en oeuvre pour un film d'aventure, pitoyable dans sa réalisation digne d'un stagiaire en audiovisuel, pitoyable dans son interprétation surjouée de bout en bout. Un ratage total.

Le dernier roi d'Ecosse(6/10) : L'intêret du film repose essentiellement sur la prestation d'un Forest Whitaker énorme mais le scénario perd beaucoup de son message en se focalisant sur l'histoire assez anecdotique du médecin et en oubliant les veritables victimes du dictateur : le peuple ougandais.

The good german (5/10) : Un film qui ne décolle vraiment jamais de ses références, le troisième homme pour l'intrigue policière, Casablanca pour la romance et Allemagne année zéro pour les décors. Reste un beau roman photo en noir et blanc absent d'émotion ou le spectateur fini par sombrer dans un ennui poli.

Ghost Rider(4/10) : Un nanard en mousse aux effets spéciaux kitch et au scénario improbable. A voir pour la tronche d'ahuri de Nicolas Cage et la paire d'obus de Eva Mendes ...

La ferme en folie (5.5/10) : UN D.A. coloré, avec quelques gags vitaminés, mais son scénario conventionnel emprunt de culture et de valeurs américaines ne lui permet pas de jouer dans la cour des grands.

Dreamgirls (6/10): Un film qui s'écoute grâce a la prestation puissante de l'oscarisée Jennifer Hudson ; le scénario, à l'inverse, se ramoli façon guimauve et seul Eddy Murphy maintient un semblant d'âme dans ce show très Hollywoodien.

Au nom de la liberté(5,5/10) : Une esquisse bienvenue mais partielle de l'Apartheid en Afrique du Sud qui se perd en démonstration et néglige l'émotion. Qui trop embrasse mal étreint ...

Le voile des illusions (6,5/10) : On ne peut nier la qualité de l'interprétation, la bande son de bon goût et la beauté de la photographie mais on peine à trouver de véritables moments d'émotions dans ce mélo un peu trop roman-photo.

Le nombre 23(2,3/10) : Malgré une bonne prestation de Jim Carrey, on s'ennuie royalement dans ce thriller sudoku au scénario capilotracté et à l'épilogue prévisible.

Hyper tension(6/10) : Le côté speed qui rappelle parfois cours Lola cours, la bonne dose de borderline, et une réalisation clipesque font de cet ovni cinématographique un produit résolument fun mais assez soûlant sur la longueur.

La cité interdite(8/10) : Une tragédie shakespearienne servie dans un écrin doré de décors splendides, agrémentée de chorégraphie au cordeau, et surtout dominée par un duel Gong Li - Chow Yun-Fat de haute volée. On en redemande.

wilderness(4,5/10) : Un survival bourrin parfois à la limite de l'amateurisme qui délivre malgré tout quelques scènes bien malades.

Le come-back(5,5/10) : Une comédie sympathique grâce à son duo d'acteurs avec un petit regard critique sur le monde du show-bizz mais qui s'essoufle sur la longueur.

Chronique d'un scandale (6/10) : Un portrait de femmes qui vaut surtout pour la performance des actrices, le scénario manque lui de rebondissements.

300(7/10) : Un film fait pour plaire aux amateurs de jeux vidéo qui y retrouveront un univers d'heroic fantasy, prouesse graphique incontestable, et une morale guerrière sans fioritures. Une réussite qui arrive à faire oublier le scénario linéaire, les dialogues peu inspirés et le discours pompeux qui éloigne cette production qualibrée de toute tentative de péplum historique.

contre-enquête(4/10) : Un téléfilm de luxe au discours réactionnaire ou les acteurs frôlent la caricature.

Alpha dog (5/10) : Un casting interessant, mais on se lasse rapidement des tribulations de cette jeunesse dorée sans repères qui reste assez superficielle.

Le Secret de Terabithia(5/10) : Un drame sur l'enfance plutôt naïf qui arrive à émouvoir épisodiquement. Les amateurs de fantastique devront se contenter d'un soupoudrage onirique sans surprises qui les laissera sans aucun doute sur leur faim.

La bête dans le cœur(5,5/10) : Une adaptation littéraire d'un drame social servie par un beau casting et une belle photographie. Dommage que la réalisation soit si laborieuse limitant la portée de l'oeuvre a celle d'un banal téléfilm.

Scandaleusement célèbre(6/10) : Avec un scénario identique à celui du récent "Capone" ce film offre peu de surprises à ceux qui connaissent déjà l'histoire. Reste à juger l'interprétation assez remarquable en mimétisme de Toby Jones et le ton plus humoristique de l'ensemble, mais le tout ne fait pas d'ombre à son prédécesseur oscarisé.

Sego et Sarko sont dans un bateau(6/10) : Un docu marrant bien dans le style de Karl Zero, avec quelques images oubliées ( Sego en cloque, Sego en costume régional, Sego chez les Chippendales, ... ) quelques images matraquées ( Sarko et son Karcher, Sarko fait du vélo, ... ) quelques clins d'oeils à Arlette et ses travailleurs, Dominique et ses coiffures, José et sa pipe et une séquence d'anthologie avec Jean-Marie faisant son jogging façon Rocky Balboa. Bon, le tout reste bien sage, pas de quoi faire basculer une election ( ou alors voter Bayrou, pratiquement épargné )....

Norbit(3/10) : Une grosse pochade bien lourde même pas sauvée par la performance d'Eddy Murphy.

TMNT les tortues ninja (4,5/10) : Un lifting 3D réussi qui ne cache pas la misère d'un scénario sans humour et les dialogues insignifiants.

Shooter : tireur d'élite(6,5/10) : Série B plutôt distrayante si on ne cherche pas trop la subtilité. Un mélange d'action et d'espionnage qui fait un peu penser à la saga Jason Bourne malgré un scénario bourré d'incohérence.

Dangereuse seduction(4/10) : Intrigue décousue, rebondissements tirés par les cheveux et finalement gros ennui mis à part le charme de Halle Berry.

American Haunting(3,5/10) : Du réchauffé molasson qui malgré un beau casting et le charme de Rachel Hurd-Wood n'arrive pas à sortir des sentiers battus de la série Z.

Les vacances de Mr Bean(2/10) : des gags telephonés pour un humour qui se résume à quelques grimaces bien loin de Jacques Tati.

Clerks 2(6/10) : Bien plus lourdingue que le premier opus, le film contient malgré tout quelques scènes d'anthologie comme le dialogue sur le Seigneur des anneaux et Star wars.

Idiocracy(5,5/10) : Une idée de départ vraiment originale mais pas suffisamment exploitée pour être percutant.

Mimsy, le messager du futur (4/10) : Un sous E.T. en forme de conte pour enfants qui tourne un peu à vide.

The Marine(3/10) : Un bon nanard bien bourrin aux dialogues souvent pitoyables et à l'interprétation inconsistante.

Hitcher(4,5/10) : Remake pas vraiment utile au suspens réduit avec une petite touche de gore pour se différencier de son modele.

La faille (5,5/10) : Un divertissement honorable mais parfois longuet ou Hopkins s'acquitte d'une énième interprétation à la H. Lecter à la limite du cabotinage.

Lucky you(4/10) : Une peinture plutôt ennuyeuse du monde de Las Vegas ou les acteurs ont du mal à s'extirper d'un scénario qui manque de nerf.

Spiderman 3(6,5/10) : Si les effets spéciaux sont réussis, le scénario n'évite pas de grosses ficelles manichéennes et une morale à deux balles.

Zodiac (8,5/10) : La précision chirugicale de l'enquête ramène aux chefs d'oeuvre des années 70 comme "les hommes du président" et font de ce film la meilleur surprise de ce début 2007.

la voix des morts : la lumière(3,5/10) : Une tambouille ésotérique plutôt indigeste.

Steppin' (4/20) : Quelques chorégraphies filmées nerveusement ponctuent un scénario des plus clichés.

Shinobi (4/10) : La photographie réussie ne sauve pas le scénario abscond de cette adaptation de manga au manque de rythme avéré.

Pirates des caraibes 3(6/10) : Un film en forme de parc d'attractions : on en prend plein les yeux pendant 5 minutes puis on retourne faire la queue et attendre longuement dans des files interminables avant le prochain frisson. Finalement beaucoup d'attente pour peu de plaisir.

88 minutes(3,5/10) : Un festival de cabotinage de Pacino pour un scénario vaseux qui plonge le spectateur dans l'ennui le plus total.

Boulevard de la mort (5/10) : Il ne suffit pas d'être vintage pour être interessant : du bavardage interminable entrecoupé de courses poursuites qui essayent d'échapper à une route déjà balisée par l'indétronable Bullit. Décevant.

Bande de sauvages (3/10) : Une comédie en roue libre avec des gags 'intervilles' et un humour rase-bitume. Désolant.

Shrek le troisième(6/10) : La réelle surprise vient de la qualité de l'animation, l'humour décallé, lui, rentre dans le rang et le scénario frise le politiquement correct. Dommage.

Ocean 13(4,5/10) : Un film paresseux qui laisse le spectateur s'ennuyer dans un dédale d'incohérences. On finit par ne plus écouter que la B.O et regarder les acteurs cabotiner sans vraiment s'interesser à l'histoire. Un coup pour rien.

La colline a des yeux 2(4/10) : Mise à part la couche de gore supplémentaire, rien de neuf dans cette suite ultra-prévisible.

Dérive mortelle(5/10) : Dans la lignée d'Open Water on patauge dans les situations incohérentes mais la tension est malgré tout souvent palpable.

Raison d'état(6,5/10) : Une entreprise rigoureuse et austère qui se révele malgré tout assez passionnante.

Die Hard 4(8/10) : Un feu d'artifice d'action ponctué d'humour ravageur qui n'a rien a envier aux épisodes précédents. Une réussite du genre.

Le contrat (4/10) : Une course poursuite un peu pépère qui fait penser au fugitif mais qui manque sensiblement d'originalité. Bof.

Hostel 2(6/10) : Le scénario ne diffère pas sensiblement du premier mais en se plaçant du côté des bourreaux le film distille un certain malaise qui va au dela du simple festival de scènes gores.

Le serpent (6/10) : Même si les acteurs sont plutôt bons, le scénario se laisse parfois aller à des incohérences qui affaiblissent la trame de ce thriller psychologique.

Dead or Alive (3/10) : Mis à part quelques combats assez fun, pas grand chose à tirer de ce nanard à 2 neurones.

Hot Fuzz(7/10) : Le pendant anglais à Die Hard 4 ; un film jubilatoire qui maitrise parfaitement la parodie bien que certains passages, inutilement étirés, font baisser parfois un peu le rythme.

Transformers (5,5/10) : Un blockbuster dans toute sa splendeur, plutôt impressionnant techniquement et bien rance scénariquement : finalement, l'impression d'avoir vu une pub citroen de 2H20.

Pars vite et reviens tard (5/10) : Malgré une trame à rebondissements, la réalisation téléfilmesque et l'interprétation approximative finissent par tuer tout suspens.

Reno 911 (2/10) : En total improvisation, cette parodie "police academy" sans scénario atteint un niveau d'une rare débilité.

Mi$e à prix (6/10) : Après un Narc sombre et intense, Carnahan propose un polar décomplexé qui emprunte les dialogues de Tarantino, l'intrigue tarabiscotée du Revolver de Ritchie et la mise en scène sous adrénaline de Tony Scott. Le tout se regarde sans déplaisir mais n'évite par l'impression de déja vu ailleurs peinant à trouver ses propres marques. Rôles furtifs mais originaux de Ben Affleck et Alicia Keys.

Pathfinder (5.5/10) : Bénéficiant d'une photographie soignée, d'une bonne dose d'action violente et parfois gore, Pathfinder aurait pu rivaliser avec Apocalypto. Malheureusement, le scénario creux, le manque de présence des acteurs et les situations parfois grotesques ( descente de luge ) le laisse au niveau du divertissement estival de série Z.

Motel(6/10) : Une série B au scénario sans grande surprise mais magré tout assez bien mené, le duo d'acteur faisant la différence.

Ratatouille(8,5/10) : Dans le Paris d'Amélie Poulain, Pixar renouvelle ses prouesses d'animation et propose en plus un scénario intelligent qui interpelle petits et grands. Une réussite incontestable.

Persepolis(5/10) : Récit linéaire, graphisme simpliste, ce parcours de petite fille riche destiné à l'intelligencia gauchiste m'a plutôt ennuyé. Même si le récit est assez didactique sur l'histoire contemporaine de l'Iran il édulcore malgré tout de beaucoup la réalité de la condition féminine en Iran ou la loi islamique est bien plus terrible que le simple port du voile.

Time (7/10) : Beaucoup de poésie et de sensibilité dans ce nouvel opus de Kim-Ki Duk, même si le film n'est pas exempt de quelques passages superflus.

Captivity (2,5/10) : Comment Rolland Joffe as-t-il pu pondre un nanard aussi prévisible, c'est le plus grand mystère de ce film qui ne comblera même pas les fans de Kim Bauer dont la beauté plastique n'est même pas exploitée.

Les 4 fantastiques et le surfer d'argent (5/10) Ni pire, ni mieux que le premier épisode, on commence par une première demi-heure plutôt mièvre ( que l'on dirait inspiré par les aventures sentimentalo-médiatiques de Pitt-Jolie), à l'image de Jessica Alba bien moins sexy que d'habitude. L'apparition du surfer d'argent arrive à corser un peu le tout gràce à une panoplie d'effets spéciaux mais ça reste sans grosse surprise. Un film de super héros de plus.

Evan tout puissant (3/10) : On pouvait s'attendre avec la presence de Steve Carell à un humour fin et subversif, malheureusement ce film est loin d'être touché par la grâce et l'humour bateau aux gags éculés ne fonctionne jamais. Entrecoupé de paraboles bibliques au premier degré, on s'ennuie ferme dans ce film qui sent bon la propagande evangélique et même les quelques effets spéciaux ( dont un remake de l'ouverture de la Mer Rouge par Moise dans les 10 commandements ) n'arrivent pas à sauver l'entreprise du naufrage.

Planète terreur (7,5/10) : Après le prétentieux et décevant Deathproof voici le véritable hommage au cinéma de genre. Un film jubilatoire du bricoleur Rodriguez, qui ne se prend au sérieux mais qui distille génereusement les trouvailles sans vouloir tirer la couverture à lui. Une bonne surprise.

Snow Cake(6/10) : Un regard différent sur l'autisme dominée par l'interprétation de Sigourney Weaver. Une ode à la tolérance qui souffre malgré tout d'un peu de longueur.

The wicker man(4/10) : Un remake inutile ou Cage promène sa tête de drooppy parmi une horde de donzelles illuminées pour finir de se ridiculiser en costume d'ours des pyrénées.Un futur classique du nanard ?

Paranoiak(4,5/10) : Teen movie lorgnant vers fenêtre sur cour et the girl next door à la vision assez insipide et à peine sauvé par ses acteurs.

Hairspray(6/10) : Grosse machine musicale à l'énergie incontestable mais un peu trop lisse par rapport au film de John Waters.

La môme (8/10) : Une évocation bouleversante de la vie d'Edith Piaf sublimée par la performance de Marion Cotillard.

Mr Brooks(5,5/10) : le duo schizophrène Costner/Hurt a son charme mais le scénario est trop alambiqué pour convaincre sur la longueur.

Prémonitions(5/10) : Une idée de départ qui tient la route une bonne demi/heure puis qui part en tête à queue dans tous les sens finissant par ejecter le spectateur de l'histoire. Sortie de route.

Quand Chuck rencontre Larry(4,5/10) : comédie balourde sur l'homosexualité, entre gags patauds et fable politiquement correcte ou seule la superbe Jessica Biel arrive à nous emoustiller.

Danse avec elle(5/10) : A reserver aux amoureux d'equitation qui seront surement les seuls à ne pas mourir d'ennui devant cette histoire plutôt cafardeuse. Belles images malgré tout.

Les ambitieux(6/10) : Comédie bobo servi par une excellente Karine Viard mais qui pêche à ne pas vouloir sortir des sentiers battus.

Par effraction(6/10) : Beaucoup de longueurs, mais les acteurs sauvent beaucoup l'entreprise de l'ennui, avec une Binoche émouvante et un Jude Law irresistible.

Molière (6,5/10) : Une version dépousiérée qui s'éloigne des manuels scolaires pour tenter de revisiter les dialogues sous forme de best of. Plaisant gràce à l'energie de ses acteurs mais un peu en dessous de ses ambitions.

Zone Libre(4/10) : Téléfilm de luxe sur la période de l'occupation, enchainement de scénettes ayant du mal à sortir d'une platitude consensuelle.

Ecrire pour exister (5/10) : Un scénario dégoulinant de bons sentiments avec ses références faciles à la Shoah, reste Hillary Swank et une bande son sympa.

Rogue, l'ultime affrontement(3,5/10) : Mise à part le twist final, on s'ennuie ferme dans ce scénario archi-vu qui n'offre même pas de duel interessant entre les 2 stars du film d'action.

La vengeance dans la peau(7,5/10) : Du pur cinéma d'action avec la patte de Greengrass, une trilogie qui se termine brillamment.

Les témoins(6/10) : Sorte de rétrospective un peu froide sur les années sida, des séquences fortes mais aussi des longueurs pesantes malgré un casting à la hauteur.

INLAND EMPIRE(7,5/10) : D'une richesse experimentale stupéfiante, une oeuvre qui se mérite par l'effort d'abnégation qu'elle demande au spectacteur.

La dernière légion(3,5/10) : Un ratage total que ce peplum au gout de Xena avec ses acteurs peu inspirés et ses décors carton pâtes.

28 semaines plus tard(6,5/10) : Une suite qui se hisse au niveau de son prédécesseur grâce à une noirceur scénaristique et une paranoïa omniprésente.

Shoot'Em Up(6/10) : Second degré et scénario portnawak poussé à son paroxisme. Fonctionne grâce aux acteurs mais s'oublie dès la dernière image.

Je crois que je l'aime (6,5/10) Un scénario balisé mais des répliques qui fonctionnent et un duo Bonnaire-Lindon au diapason.

Jacquou le croquant(3,5/10) : Grosse production indigeste et pompeuse, l'impression de voir un clip de Migraine Farmer de 2H30. Gonflant.

Le lièvre de Vatanen(3/10) : Une fable grotesque aux dialogues creux, même le lapin joue mieux que C. Lambert.

Material girls (1/10) : Le fond du trou de la comédie superficielle archétype de la génération Paris Hilton.

Mon fils à moi(7/10) : Un enfer au quotidien magistralement interprété par Nathalie Baye en mère possessive.

Resident Evil Extinction (3/10) : Un scénario faiblard qui puise sans honte dans mad max 2, les oiseaux et Romero. Reste quelques scènes assez ludiques.

Le prix à payer(6,5/10) : Même si le scénario est parfois caricatural, l'humour vachard et les acteurs sauvent l'ensemble.

En cloque mode d'emploi(6/10) : On retrouve l'humour potache et irréverentieux qui avait fait le succès de "40 ans" avec une bande de potes vraiment déjantés. Dommage que la longueur excessive du film donne le droit à des scènes inutiles qui font retomber le soufflé.

La tête de Maman(5/10) : Un film qui doit beaucoup à la fraicheur de sa jeune actrice, mais la réalisation aproximative et le scénario parfois pas très crédible n'arrive à maintenir l'émotion qu'à de rares moments.

A vif (4/10) : Thriller d'autodéfense ou Jodie Foster se prend pour Charles Bronson.

For your consideration (3/10) : Comédie nombriliste et bavarde qui n'arrive pas à trouver sa voie. L'ennui apparait rapidement.

Mikael Clayton (7/10) : La complexité du récit et ses nombreux flashback prennent le risque du décrochage, mais l'interprétation maintient le suspens intact.

Invasion (5,5/10) : La toujours superbe Nicole Kidman joue les David Vincent dans un scénario sans ennui mais aussi sans surprise. Du réchauffé comestible mais sans grande saveur.

Les rois de la glisse (6/10) : Souvent très beau visuellement, le scénario peine malgré tout à trouver sa voie entre conte moral et humour "Brice de Nice".

Bienvenue chez les Robinson (6/10) : Une animation pleine de couleurs pour un scénario parfois un peu confus pour un jeune public.

Stardust(6,5/10) : Même avec des moyens limités, un divertissement loin d'être ridicule grâce à son casting généreux.

Les portes du temps(4/10) : Une adaptation confuse d'un roman d'heroic-fantasy du niveau d'un teléfilm de Noël. Seul la présence de Ian Mc Shane sauve un peu l'ensemble de la médiocrité totale.

Le royaume(5/10) : Du docu-fiction déjà vu ailleurs avec une morale plutôt orientée propagande américaine. Reste malgré tout un suspens maitrisé et un final nerveux.

Supergrave(6/10) : Un film qui hérige la vulgarité en norme et qui y arrive grâce à quelques répliques délirantes. Du côté du scénario c'est du teen-movie classique et sans surprises.

Les promesses de l'ombre(6,5/10) : Dominé par la prestation de Viggo Mortensen, un polar noir qui tient la route mais reste parfois un peu trop glacé.

American Gangster (7,5/10) : Ridley Scott réalise ses "Affranchis" et c'est réussi : très documenté, parfaitement accompagné par un BO d'époque, un film jamais ennuyant qui sans vraiment innover arrive tout de même à surprendre.

Next(3,5/10) : Adaptation ratée et souvent risible malgré un beau casting. Nanard touch.

J'veux pas que tu t'en ailles(4/10) : Malgré les efforts des acteurs, une comédie qui sombre dans l'ennui tant la réalisation est plate et le scénario ultra prévisible.

Pur week-end(3/10) : Un pur nanard qui laisse le casting en roue libre et oublie les rudiments de la réalisation pour une suite de scène improbable digne d'un mauvais telefilm de debut de soirée.

Nos amis les terriens(5/10) : Sans aucun interet cinématographique, ce docu ethnologique offre malgré tout quelques sourires grâce a un certain recul sur la condition humaine.

Odette Toulemonde (5,5/10) : Baignant dans un optimisme béat, le film ne tient que par Catherine Frot, facétieuse et attachante.

Angel(6/10) : Un mélo satirique qui ne va pas au bout de son ambition. Reste une heroine horripilante et beaucoup de longueurs.

Dans la vallée d'Elah(6,5/10) : Malgré une interprétation à la hauteur Paul Haggis ne retrouve pas la force de Collision dans ce thriller qui s'embourbe parfois dans le polar convenu et rejetant au second plan l'analyse des conséquences de la guerre en Irak.

Saw 4 (4/10) : La scène d'introduction remue les tripes mais le reste du film propose un plat qui commence sérieusement à sentir le réchauffé.

La légende de Beowulf(6/10) : Incontestablement réussi techniquement, l'ensemble peine à proposer de l'émotion n'évitant pas quelques longueurs narratives entre deux effets spéciaux tape à l'oeil.

Agent double (6,5/10) : Un suspens psychologique maitrisé et une belle performance du duo d'acteurs compense le rythme plutôt lent et une apparente froideur de ce film d'espionnage.

La nuit nous appartient (8/10) : Un magnifique polar qui joue sur la corde sensible du mélodrame tout en offrant quelques scènes d'actions d'anthologie et une bande son heighties du meilleur goût.

Dead silence(4,5/10) : Une ambiance qui maintient parfois une certaine tension et une image plutôt soignée mais un scénario plus que prévisible.

Ensemble c'est tout (7,5/10) : Un film tout simplement humain.

Les femmes de ses rêves(5,5/10) : Malgré Ben Styler, malgré un BO sympathique, malgré quelques gags bien sentis, le tout reste bien en dessous d'un Mary A tout Prix.

Michou d'Aubert(5/10) : Une chronique un peu trop consentuel construite sur les clichés de l'intégration. L'interprétation est pourtant irréprochable et le petit Samy Seghir particulierement attachant.

Les chansons d'amour (6/10) : Si l'univers musical est plutôt réussi avec des chansons bien adaptée au scénario, cette histoire bobo peut aussi laisser assez indifférent.

Très bien, merci(6,5/10) : Bien servie par ses acteurs, une histoire kafkaienne qui fait froid dans le dos.

Une vieille maitresse(3,5/10) : D'un académisme étonnant et avec une Asia Argento des plus incompréhensibles ce film est d'un ennui mortel.

Loin d'elle (6,5/10) : Une analyse touchante bien qu'un peu froide sur la maladie d'Helzeimer servie par une réalisation quasi bergmanienne.

Bug(6/10) Un descente aux enfers dans le monde de la schizophrénie parfois réussie parfois tournant un peu à vide.

2 days in Paris(6/10) : Le premier film de Julie Delpy n'est pas totalement abouti parfois facile dans les clichés mais avec de vrais morceaux d'humour vachard.

Control(8/10) : Un biopic glacial comme la musique de Joy Division avec un acteur principal terriblement convainquant dans sa réincarnation de Ian Curtis.

This is England(6,5/10) : Une peinture réaliste des années Thatcher un peu trop confiné à l'univers skinhead. Le gamin est formidable.

Je suis une légende (6/10) : Un blockbuster honnête surtout dans sa première partie et ses plans de ville post-apocalypse. Le scénario remodelé n'offre pas de surprises, Will Smith est assez convainquant, le tout se regarde sans déplaisir mais sans emballement non plus.

The Return (3,5/10) : Un scénario patchwork pas très crédible et une histoire qui s'enfonce doucement dans l'ennui. On y retourne pas.

Charlie, les filles lui disent merci (4,5/10) : Comédie bien vulgaire, avec des blagues bien grasses mais aussi quelques jolies filles affriolantes. Pour digérer du réveillon.

Black snake moan (6/10) : Un film borderline avec une excellente bande son.

Fragiles(s) (5/10) : Un film chorale au beau casting mais qui tourne dans le vide.

Gone baby gone(6,5/10) : Parfois un peu planplan dans sa mise en scène, Ben Affleck s'en sort malgré tout avec les honneurs dans cette première réalisation au scénario assez complexe.

Once (7/10) : Une comédie sentimentale qui doit beaucoup à une excellente bande son qui vise juste dans l"émotion.

Jesus camp(6/10) : Un docu qui fait peur en montrant que certaines églises évangélistes américaines n'ont rien à envier à celle des fondamentalistes musulmans.

Coeurs perdus(6/10) : Sorte de Bonny and Clyde morbide avec un beau casting mais une intrigue qui manque de surprise.