Before Sunset (8,5/10) : Faisant suite à l'excellent mais plus romantique "Before Sunrise", on y retrouve le couple du premier film pour une ballade pressée dans le Paris touristique qui fait parfois penser au cinéma d'Eric Rohmer. Des retrouvailles entre amertume et nostalgie servies par des dialogues fouillés et deux acteurs formidables : le romantique Ethan Hawke et l'angélique Julie Delpy. Oscarisable ?

Alexandre(6/10) : Une histoire dense, très documentée, mais qui sacrifie l'épopée héroique à un coming-out parfois incongru et secondaire. Farel pêche également en charisme sous sa moumoutte dorée et seule A Jolie est vraiment à la hauteur de l'interprétation d'une telle entreprise.

Les ex de mon mec (1/10) : Une collection de lieux communs, une actrice avec le charisme d'un caniche, des dialogues d'une platitude sans fin, bref impossible de rester jusqu'à la fin.

Capitaine Sky et le monde de demain(5/10) : Plastiquement superbe, un film aux nombreuses références au cinéma des années 30 : On pense à Metropolis, King Kong, etc ... Malheureusement la pauvreté des dialogues et du scénario ne peuvent en faire un film majeur, impression renforcée par un épilogue desastreux.

Closer (entre adultes consentants) (6,5/10) : Chassé croisé amoureux assez nombriliste et glacé mais aux dialogues soignés et parfois crus, le tout accompagné d'une bonne B.O. bien sensuelle. Mention spéciale à N. Portman qui offre au film ses scènes les plus mémorables.

L'empreinte de la mort(5/10) : L'atout du film est l'interprétation de JCVD qui s'en sort plutot bien dans un registre plus dramatique. Sinon pas grand chose de nouveau dans cette série B aux images trop léchées et à l'inspiration honteusement pompée sur le cinéma de Honk-Kong.

Le chateau ambulant (6/10) : Un graphisme somptueux mais un scénario trop alambiqué dans le quel on s'ennuie parfois. Un Miyazaki mineur.

Rencontre à Wicker Park(4/10) : Remake inutile de l'Appartement avec un fade Josh Hartnett dans un scénario complétement haché. A réserver aux fans transits de Diane Kruger.

La voix des morts ( White Noise) (4,5/10) : Du réchauffé pas vraiment convainquant surtout si l'on fait part d'une bonne dose d'incrédulité par rapport aux pseudo bases scientifiques dont il se rapporte.

Aviator (6/10) : Un film parfois longuet auquel il manque sensiblement une pointe de passion pour faire décoller la machine. La maitrise technique est là mais elle n'apporte jamais la folie nécessaire pour casser une chronologie linéaire bien peu accrocheuse. Seule l'interprétation de Kate Blanchet arrive à s'approcher du personnage réel qu'elle incarne alors que les autres semblent soit absents soit caricaturaux. Petite oeuvre pour grand réalisateur.

Coup d'éclat (5,5/10) : Ce n'est en tout cas pas la réalisation de ce sous Ocean 11 qui mérite ce qualificatif. Un film sans surprise qui permet à Brosnan de prolonger sa classe "James Bond". Par contre les amateurs de Salma Hayek ne seront pas déçus car "la bomba" n'a jamais été autant à son avantage depuis au moins "Une nuit en enfer". Coup de chaud assuré.

A corps perdu(6/10) : Un mélo à moitié convainquant dont l'interprétation dramatique de Penelope Cruz est la vrai surprise.

les bouchers verts(5,5/10) : Une comédie macabre assez originale mais qui se perd parfois un peu à vouloir trop en faire.

Mon beau père, mes parents et moi (4/10) : Une deuxième fournée qui à un gout de réchauffé, avec une concentration de gags pipi caca qui ne font vraiment pas dans la finesse. Reste les mimiques de Stiller et De Niro pour arracher quelques sourires.

Ray(7/10) : Un film plutôt didactique qui permet de mieux connaitre le personnage mais qui traine en longueur dans sa façon de s'appesantir sur les "démons" du musicien et sur sa vie privée. Revigoré par les passages musicaux, c'est surtout dans ces parties ou Jamy Foxx prend une dimension proche de la réincarnation tant il est habité par son personnage.

Mar adentro (6,5/10) : Malgré son sujet d'actualité, je n'ai pas trouvé en ce film la force émotionnelle d'un "In America" ou "Des invasions barbares". La performance de Bardem est, certes, remarquable mais la réalisation met trop l'accent sur les effets mélo ( musique, plans aériens) et oublie la psychologie des personnages.

Elektra(3,5/10) : A part les quelques rares scènes d'arts martiaux vaguement calquées sur KB, tout est mou dans ce film qui s'englue dans une histoire d'amour à l'eau de rose. Pas si mauvais que Catwoman mais ... presque.

Assaut sur le central 13 (6/10) : Un remake distrayant faute d'être original. De forte réminiscence de Nid de guêpes qui dans le genre était plus impressionnant, mais une bonne prestation de Ethan Hawke.

Team America (5,5/10) : Les délires de l'équipe South Park fonctionnent par intermittence mais tout ça reste quand même beaucoup dans le "caca-vomi" un peu gratuit.

Trouble jeu(5/10) : Entre 6ème sens et Shinning, un début mou qui se tranforme en thriller angoissant mais fini en eau de boudin. La bonne surprise vient de la jeune Dakota Fanning qui entretient parfaitement le suspens. De Niro, lui, ne sait plus que grimacer.

Constantine (6,5/10) : Un univers baroque d'effets spéciaux qui compense un scénario faiblard, fourre-tout mystico-gothique, trainant parfois en longueur.

La chute(8/10) : Un "crépuscule des monstres", une plongée effrayante dans la logique d'auto-destruction du plus sanguinaire des dictateurs réincarné par un B. Ganz magistral.

9 songs (4/10) : Des bons groupes en concert, des scènes de sexe avec une belle photographie mais au bout du compte le mélange sexe drogue et rock'n roll s'avère plutôt vain.

Saw(6/10) : Les références à Cube et 7even ne sont pas usurpée mais le film n'arrive pas au niveau de ses modèles faute d'une interprétation à la hauteur. Scénario cependant original qui aurait mérité plus de suggestion.

Hitch, expert en séduction (3,5/10) : Une comédie hollywoodienne sans grande envergure et à l'humour poussif.

Stage beauty(5/10) : Malgré une bonne distribution et un scénario qui lorgne vers "Shakespeare in love", une mise en scéne théatrale et laborieuse finie par faire sombrer le spectacteur dans un ennui étonnamment réveillé par son épilogue plutôt juste.

Piège de feu(4/10) : un film "pompier" dans tous les sens du terme qui n'épargne aucun des clichés sur les héros du 11 septembre : courage, patriotisme et une bonne couche de valeurs américaines. Pathétique.

Spanglish(3,5/10) : Comédie mièvre, ni drôle, ni sentimentale, qui traine en longueur. Seule la belle Paz Vega arrive à réveiller le tout par intermitence.

Neverland (6/10) : C'est bien interprété, bien filmé, mais tout ca reste vraiment trop gentillet, trop conventionnel, pour transcender le conte qu'il est sensé illustrer. Un film sur l'imaginaire qui manque de folie et d'imagination. Dommage. __ Sideways__(8,5/10) : une petite comédie subtile et jubilatoire, parfois tendre, parfois grinçante, longue en bouche et avec de la cuisse.

La vie aquatique (6/10) : Un film loufoque et sympatiquement décalé mais qui manque singulierement de rythme.

Be Cool (5,5/10) : Des scènes qui lorgnent vers Pulp Fiction mais ici ca cabotine a qui mieux mieux, et le film perd complétement son rythme ; le tout pas vraiment aidé par une B.O. R'n'B' des plus quelconque.

Million Dollar Baby (7/10) : Malgré une grosse performance d'Hilary Swank, un film dont personnellement j'attendais plus. C'est un bon film, mais un peu en dessous de Mystic River.

Le fils de Chucky (4/10) : Pour cet épisode les réalisateurs ont choisis la satire plutôt que l'horreur, tout tourne ici autour d'une parodie assez acide et souvent vulgaire d'Hollywood, qui ressemble presque à un réglement de compte. C'est assez drôle au départ mais cela devient vite lassant. Reste le superbe décolté de Jennifer Tily pour exciter un peu la machine.

Le fils du Mask(2,5/10) : Sans la présence de Jim Carrey, cette suite mise sur la débauche d'effet spéciaux, laissant le scénario aux abonnés absents. L'humour tombe donc à plat et le film devient rapidement oripilant.

Pieces of April (7/10) : Petite comédie douce amère aux faibles moyens mais qui ressemble parfois au cinéma social anglais. Magistralement interprété, un film qui dégage beaucoup d'émotion.

Hotel Rwanda (6,5/10) : On pourra regretter le traitement un peu trop hollywoodien et la mise en scène un peu plate d'un film qui rappelle parfois La liste de Shindler ou la Déchirure. Mais ce film a le mérite d'aborder le génocide rwandais à travers l'aventure d'un homme en proie à l'absurdité d'une situation sur laquelle la communauté internationale a fermé les yeux.

Breaking news (6/10) : Dans la lignée d'infernal affairs, un polar de Hong-Kong qui ne néglige pas la mise en scène. Dommage que le scénario, plein d'invressemblances, ne soit pas la hauteur de son prédecesseur.

Miss FBI : divinement armée (1,5/10) : Pitoyable de nullité, un navet de plus pour Sandra Bullock.

Garden State(6,5/10) : Un petit film gentillement décallé ou le charme de N. Portman fonctionne à fond. Dommage que la fin de soit pas à la hauteur de certaines scènes et tombe dans la romance à l'eau de rose.

Otage (5.5/10) : Un film d'action à la mise en scène soignée mais au scénario sans aucune épaisseur. Se regarde comme un banal épisode de série TV.

Brice de Nice (3/10) : Un sketch de 5 minutes étiré sur 1 H 30, autant dire qua ca tient pas la route mise à part l'intervention subtile de Clovis Cornillac. Un top du box-office encore une fois désolant.

Le vol du Phoenix (4,5/10) : Un remake qui malgré une débauche d'image de synthèse n'arrive pas à trouver un veritable rythme entre action et film familial et , un comble, fini par noyer tout suspens dans les sables du désert.

XXX 2(3/10) : Du cinéma d'action bourin au scénario indigeste : le gros lard d'Ice Cube n'aide pas à crédibiliser l'affaire tant on le sent essouflé dés qu'il faut se bouger un peu.

Man to man (6/10) : Une fresque humaniste plutôt ampoulée qui peine à etre crédible sur la longueur. Seule K. Scott Thomas y est, une fois encore, impeccable.

Le cercle 2 (5,5/10) : Un manque évident de renouvellement dans ce remake qui ne réussit pas éviter les comparaisons avec le premier épisode bien plus réussi.

En bonne compagnie (6,5/10) : Petite comédie douce amère plutôt réussie sur le monde du travail avec une superbe S. Johansson comme cerise sur le gâteau.

Sin City (6,5/10) : Un univers noir particulierement novateur, peuplé de "bombas" affriolantes (mention spéciale à Carla Gugino ). Un scénario plutôt violent ou l'on retrouve la patte de Rodriguez dans certains plans qui rappellent "Une nuit en Enfer". Malgré tout, on décroche par moment car les acteurs ont du mal à imposer leur jeu, étouffé par une histoire bavarde narrée par une voix-off omniprésente. (PS : je ne connais pas la BD).

Sahara(4/10) : Sorte de croisement entre James Bond et Indiana Jones, un film qui met plus d'un tiers de son temps à se mettre en place. Suit une série de péripéties qui ne brillent pas par leur originalité, les acteurs ayant un mal fou à essayer de de donner du relief à des répliques dont la lourdeur n'a d'égal que la bande son musicale particulierement indigeste.

Kingdom of heaven(5/10) : Même si la maîtrise de Scott est bien présente dans les scènes de combats, ce film passe complétement à côté de son sujet tant les dialogues sont nanarissimes faisant parfois penser au pire de Vercingetorix. Ratage.

L'interprète (5.5/10) : Thriller politique plutôt conventionnel, au scénario bien lisse malgré la présence d'un beau duo d'acteur.

The Machinist(7/10) : Performance impressionante de C. Bale pour ce film intense et glauque auquel il manque un petit quelque chose pour s'elever au niveau d'un chef d'oeuvre lynchien.

La maison de cire(5,5/10) : Slasher sans grande surprise qui met un temps fou à démarrer. Quelques bonnes scènes mais pas franchement révolutionnaire.

baby-sittor (3/10) : Du réchauffé façon Disney a eviter si on a + de 12 ans. __ Batman begins__ (7/10) : Un divertissement honnête malgré une certaine lassitude dans le traitement récurrent des super héros.

Madagascar (6/10) : Des personnage sympathique, une utilisation bien venue de certains tubes en bande son, mais le scénario reste anecdotique pour en faire un incontournable.

Sa mère ou moi(2/10) : Malgré la prèsence de Jane Fonda, seule veritable surprise du film, le tout est pathétique, prévisible et finalement très chiant.

La guerre des mondes (7/10) : Impressionnant de technicité dans ses effets spéciaux, le film peine cependant à rendre un soit peu d'émotion ( revoir rencontre du 3ème type par exemple ) tant ses acteurs semblent être ailleurs. Des interrogations sur la capacité de l'espèce humaine à survivre, un avatar supplémentaire de l'Amérique post 11 septembre toujours en quête de trouver de l'héroïsme dans un monde qu'elle a contribuée à rendre moins sûr. __ New police story__(6/10) : Un Jackie Chan sombre et assez spectaculaire, petite réabilitation d'un acteur ayant sombré dans les productions accablantes.

Star wars episode 3(8/10) : Un épilogue qui s'éléve au niveau de la trilogie originale, épique et baroque.

Les 4 fantastiques(5,5/10) : Un divertissement sans prétention qui assume cependant ses limites par une certaine efficacité.

L'un reste, l'autre part (6/10) : Un vaudeville qui reste superficiel ; heureusement il y a une pléthore d'excellents acteurs ( Miou-miou , Baye, Arditti ) qui sauve la mise en délivrant quelques petits plaisirs de choix.

Blood and Bones(6,5/10) : Ca frappe, ca viole, ca lobotomise, bref ca aurait pu s'appeler autopsie d'un monstre et c'est servi par un énorme Takeshi Kitano. Malgré un longueur un peu rédhibitoire et la sobriété des décors concentrés sur un pâté de maison, on reste assez scotché par l'intensité du personnage principal, haïssable jusqu'à la dernière image.

Charlie et la chocolaterie(7,5/10) : Une énorme confiserie à la limite de la crise de foie qui consacre un Johnny Depp caméléon, fantaisiste et cinique.

Garde rapprochée(3,5/10) : comédie policière pathétique comme un cerveau de pom pom girl. Reste une bande son assez rock'n roll.

Mr & Mrs Smith(5/10) : Un film qu'on oublie juste après l'avoir vu. C'est pas vraiment mauvais mais lisse et sans surprise.

La marche de l'empereur(7/10) : On admire le courage et l'abnégation de ce petit peuple manchot héros bien vivant d'un océan de blanc. Emouvant.

Je préfére qu'on reste ami(6,5/10) : Un Jean Paul Rouve attachant dans une comédie qui aurait mérité une réalisation un peu moins terne.

Collision ( Crash ) (8,5/10) : Des tranches de vies façon "Short Cuts" confrontés au racisme au quotidien. C'est fort en émotion et jamais manichéen. Un film sur la complexité du comportement humain qui restera sans aucun doute un must de l'année.

L'été ou j'ai grandi (6,5/10) : Un film aux couleurs de l'été, poétique et sensuel, avec une photographie magnifique. Dommage que l'intrigue du thriller soit peu à peu noyée dans une peinture assez banale du monde de l'enfance.

Shaun of the dead (5,5/10) : Parodie sympathique à l'humour anglais poussé à son paroxisme mais avec aussi beaucoup de longueur.

Tu marcheras sur l'eau(5/10) : Un mise en scène paresseuse plombe ce film qui aborde pourtant une vision inédite de la société israélienne.

Espace détente (2,5/10) : Une suite de gags lourdingues et des acteurs inconsistants. Tout simplement mauvais.

Tu vas rire mais je te quitte (4/10) : Une pâle copie de Bridget Jones franchouillarde ou la Godreche joue la godiche avec fadeur. Il faut attendre l'apparition de Frederique Bel pour nous reveiller un peu de notre torpeur.

Serial noceur(5/10) : Du Farrely style, avec 2 acteurs qui cabotinent à fond. C'est drôle en pointillé et ça finie en eau de rose. Rachel Mc Adams est charmante et O. Wilson est vraiment un acteur sur-evalué.

Le transporteur 2(3,5/10) : Un scénario sans interêt uniquement la pour rabacher des scènes d'actions à la chaine.

Dr Kinsey(5/10) : Une biographie interprété par d'excellents acteurs mais une description trop clinique de la sexualité finie par provoquer l'ennui.

The Island (6,5/10) : Un divertissement honnête malgré un pompage important de classiques de la SF et une tendance à jouer la facilité avec ses cascades et poursuites de voitures vue et revue.

Le plus beau jour de ma vie (6/10) : Une énième comédie sur les préparations du mariage mais heureusement sauvé de la redite par de savoureux seconds rôles.

Vera Drake (7,5/10) : Un drame bouleversant sur l'avortement dans les années 50 traité avec beaucoup de pudeur.

H2G2, le guide du voyageur galactique(6/10) : un bric à brac d'humour english auquel il manque une ligne directrice pour éviter le décrochage.

Coach Carter (3/10) : Malgré la présence de S. L. Jackson, un film vite fatiguant dans son discours mélangeant morale et bons sentiments. Le sport ,lui, est relégué à l'anecdotique.

La porte des secrets(3,5/10) : Malgré les décors du bayou pour construire l'ambiance glauque, on s'ennuie ferme dans ce scénario d'une banalité affligeante mis à part son épilogue complétement à contre-courant du reste du film.

The Jacket (6/10) : Une histoire tortueuse avec une interprétation réussie mais qui peine à convaincre derrière ses effets psychédéliques.

Furtif(2/10) : le scénario le plus crétin de l'année donne lieu à un enchainement de scènes d'action que l'on diraient tirées du dernier jeu vidéo à la mode. Consternant.

Shériff fait moi peur (4,5/10) : En laissant son cerveau au vestiaire, on peut trouver un certain plaisir à regarder cette série de gags lourdingues, entrecoupés de blondes déshabillées et de cascades automobiles, ke tout accompagné d'une bande son bien rock'nroll ( ac/dc, zz top, ... )

Le promeneur du champ de Mars (6/10) : Un film trop bavard et complaisant sur les dernières heures du président "tonton". Michel Bouquet maintient cependant avec brio l'ambiguité du personnage.

Innocence (5/10) : Un film chargé de symboles, avec une belle photographie, mais le tout s'enferme dans une longueur stérile ou apparait rapidement l'ennui.

Les bienfaits de la colère(6/10) : Un mélo assez anecdotique mais malgré tout sauvé par ses acteurs, en particulier une très convainquante Joan Allen en ménagère survoltée.

L'ex femme de ma vie(5/10) : Un scénario fait pour le théâtre qui ne fonctionne pas dans ce film, la faute à une mise en scène balourde ou les dialogues tombent souvent à plat.

Melinda et Melinda (3,5/10) : Un Woody Allen insipide, on s'ennuie rapidement tant les histoires des deux héroines sont sans interets. Reste la beauté des actrices pour éviter l'endormissement total.

Le fantôme de l'opéra(2,5/10) : de la comédie musicale ampoulée et kitch à l'extrême, le tout interprété par des acteurs ayant le charisme d'une endive, autant dire qu'il vaut mieux aller revoir le chef d'oeuvre de De Palma.

Layer cake (6/10) : Un polar sombre et brutal et sans doute trop froid pour être complétement original. Superbe BO malgré tout.

Ma sorcière bien aimée (1,5/10) : Rien à voir avec la série, mise à part les quelques passages de la série original inclus ici et là. C'est 100% cucul, très mal joué et intégralement sans interêt. A éviter fortement.

Dark Water (4/10) : C'est mou, terne, et sans surprise pour ceux qui connaissent l'original. Seule l'interprétation de J. Connelly est à sauver dans ce remake inutile.

Le dernier signe(2/10) : Un scénario capillotracté et sans originalité, vaguement inspiré de "Les autres", le tout filmé façon "plus belle la vie" : tout cela donne une bonne bouse interprétée avec les pieds par un S. Le Bihan et une A. Mc Dowell en panne totale d'inspiration.

Le couperet(6,5/10) : Une reflexion sur la jungle du marché de l'emploi servi par un José Garcia impeccable. Dommage que la critique manque parfois de subtilité en délivrant des lieux communs issus du comptoir du café du coin.

Tout pour plaire (6/10) : Malgré une réalisation médiocre on s'amuse de cette vision un peu trop magazine féminin de trentenaires citadines. Mathilde Seigner ayant hérité des meilleurs dialogues, c'est elle qui donne le rythme à un film assez drôle bien que superficiel.

De battre mon coeur s'est arrété (6/10) : Du cinéma en dilletante, avec quelques instants de grâce parmi une histoire un peu plate que l'on regarde à distance. Duris s'en sort bien avec sans doute son meilleur rôle à ce jour.

Mon ange (5,5/10) : Un film à la prétention poétique ou le scénario fait cruellement défaut. Les acteurs sont pourtant excellents avec une Vanessa Paradis irréprochable.

Boudu (2.5/10) : Une beauffrie qualibrée tf1 prime-time avec une bonne dose de cabotinage et de vulgarité. Navrant.

Les poupées russes (6,5/10) : Un scénario qui a du mal à s'échapper du syndrome adulescent mais, malgré quelques longueurs, Klapisch sait jouer sur la fibre nostalgique pour rendre attachantes ses romances à l'eau de rose.

Akoibon(0,5/10) : Comment se foutre de la gueule du monde. E Baer l'a réussi avec ce film de grand n'importe quoi ou l'on se fait CHIER pendant une heure et demi. Honteux de faire payer des gens pour voir ça.

Chok dee(4/10) : Un reportage fiction à reserver aux fans de boxe thaïe tant le jeu des acteurs est insipide et l'histoire romanesque cousue de fil blanc.

De l'ombre à la lumière (6/10) : Interprétation sans reproche ( Paul Giamatti grandiose) pour un énième film sur la boxe ou transpire l'éternel refrain des valeurs américaines. Donc, ormis les scènes de combats réussies, on n'évite pas quelques baillements polis devant cette biographie fleuve et quelques peu désuète.

Calvaire (4,5/10) : Un film de genre qui patauge dans ses références ( Massacre, Délivrance, ... ), le ridicule se substituant à l'angoisse. Laurent Lucas délivre cependant une prestation interessante.

Revolver(4,5/10) : Un sac de noeud filmographique qui laisse le spectateur assommé et perplexe.

Frankie Wilde(4/10) : Comédie barrée sur un DJ sourd bourré à l'extasy, ce pseudo reportage à la Spinal Tap fini en eau de boudin dans une romance planplan sur fond de rédemption.

Locataires (7,5/10) : Encore une fois Kim Ki-Duk excelle dans sa façon d'exprimer avec peu de dialogue une histoire pleine d'émotion et de poésie meme si quelques effets sont parfois un peu trop démonstratifs.

La mort en ligne(4/10) : Un séquel de Ring et consort qui tourne en rond de par sa longueur et son manque de surprise.

Les frères Grimm (4/10) : Un album de bien belles images qui a oublié de raconter une histoire. Difficile alors d'y trouver une âme surtout lorsque le tout est servi par une palette d'acteurs bien fade. Décevant.

Robots(6/10) : Avec ses gags un peu lourd et son scénario prévisible, robots à parfois du mal à décoller. On apprécie quand même la qualité de l'animation et quelques références cinématographiques disciminées avec parcimonie.

Les enfants(5,5/10) : Une comédie longuette et sans trop d'émotion malgré un couple d'acteur sympathique.

L'empire des loups (1,5/10) : un des plus beaux nawak de l'année.

The descent (6,5/10) : un survival efficace dans sa première partie, dommage que l'effusion d'hémoglobine de sa seconde laisse un peu en plan la psychologie des personnages pour en faire des super Lara Croft.

Terrain d'entente (5/10) : Un Farelly gentillet et propre sur lui dans la lignée des films inspirés de Nick Hornby. Ca se déroule sans surprise mais ça offre quelques sourires grâce au numéro de charme de Drew Barrymore.

Police tactical unit (4,5/10) : Sans aucun interet scénaristique, le film se résume à un exercice de style parfois réussi mais à l'ambition néanmois limité.

Mon p'tit doigt m'a dit (5,5/10) : Un scénario au service des comédiens ou les bons mots fusent à foison. Il manque cependant de liant pour que l'ensemble passionne réellement. __ Serenity__ (5/10) : un space opera un peu cheap qui a du mal à tenir la comparaison avec ses glorieux ainés. Malgré quelques morceaux de bravoure, l'histoire est un peu embrouillée et les acteurs bien trop ternes pour susciter la passion

Wallace et Gromit le mystère du lapin-garou (7/10) : Techniquement remarquable, un nouvel épisode qui perd un peu de l'humour décallé des épisodes précédents pour offrir une histoire plus enfantine et moins originale. Un agréable divertissement malgré tout.

Red Eye/sous haute pression(4/10) : Un thriller sans surprise et sans intérêt ormis la présence de la charmante Rachel McAdams et de l'inquiétant Cillian Murphy. Largement dispensable.

Oliver Twist (5/10) : malgré une reconstitution impeccable de l'Angleterre victorienne, l'émotion reste très diffuse dans ce film qui n'arrive pas à décoller, les scènes semblant durer des heures, le tout étant accompagné d'une musique très "pompière". Mieux vaut revoir Tess pour un Polanski en film d'époque.

Casshern (3,5/10) : Visuellement grandiose (on pense à Avalon ), la mise en scène grandiloquente est un infame bouillon de 2H20 qui entraine rapidement l'indigestion.

4 frères(3/10) : Une caricature de série B au message plus que douteux. Seul la BO est à sauver.

A history a violence(7,5/10) : Cronenberg traite encore une fois l'ambiguité avec maestrio servi ici par un Vigo Mortensen extrémement convainquant.

Vas, vis et deviens (4,5/10) : Un sujet consensuel traité très politiquement correct : surcharge de pathos, musique lourde et acteurs peu inspirés.

Vaillant(6/10) : Un manque d'originalité dans cette parodie de film de guerre sympathique mais ou les moments d'humour sont assez rares.

Les noces funébres (7,5/10) : Romanesque et gothique, une réussite incontestable du génie burtonien.

40 ans, toujours puceau(6/10) : Une comédie qui ne fait pas toujours dans la dentelle, mais malgré tout dominée par les trouvailles d'un Steve Carell aux talents multiples.

Adorable Julia(6,5/10) : Une comédie théatrale un peu académique, mais l'interprétation superbe d'Annette Bening offre un final flamboyant.

Flight plan(5,5/10) : Un huis-clos aérien qui ne vaut que pour l'interprétation de Jody Foster ; du moins dans sa première partie, les situations étant, dans l'ensemble, des plus irréalistes et l'épilogue sans surprise.

Elizabethtown(5/10) : Cameron Crowe nous fait visiter sa discothèque sur un scénario rappelant étrangement celui de Garden state.Le tout est un peu mièvre à l'image de son héros, Orlando Bloom, complétement transparent.

Le crime farpait (6,5/10) : Une comédie à l'humour noir décapant qui fait mouche pendant plus d'une heure grâce à un rythme soutenu. Dommage que la fin s'essouffle un peu dans des péripéties plus conventionnelles.

Domino(4,5/10) : Tony Scott invente le film à migraine, tellement la succession d'images bidouillées et le montage épileptique fini par épuiser son monde. Reste Keira Knightley, transformée en bomba sexy, qui s'en sort pas trop mal de ce foutraque scenaristique de petite envergure.

Mi-temps au mitard(3,5/10) : Un remake musclé et lourdingue au scénario sans intérêt sauf peut être pour les fans de football US.

Doom (4/10) : Sorte de croisement entre Alien 2 et Resident Evil, une série B plutôt poussive qui concrétise encore une fois les limites des adaptations de vidéogames.

L'exorcisme d'Emily Rose (6,5/10) : Plus réaliste dans les scènes de possession que le chef d'oeuvre de Friedkin, un film qui, malgré quelques incohérences, offre un point de vue interessant sur les croyances et superstitions à travers un procès des plus classique.

In her shoes (5,5/10) : Les soeurs fachées version US. Les deux actrices sont attachantes mais le scénario manque vraiment de rythme ne laissant que des brides d'émotions à travers la complicité des deux jeunes femmes.

Shall we dance(3/10) : Quelle guimauve. Richard Gere fait son numéro de charme mais n'arrive pas à faire décoller cette comédie qui s'enlise dans le politiquement correct. A réserver aux amateurs de danse de salon.

J'adore Huckabees (2,5/10) : Le casting est prestigieux mais le discours est prétentieux et bavard. Un délire "boboisant" en totale roue libre, qui ennuie sans amuser. Gonflant.

The weatherman(3,5/10) : Autour d'une histoire totalement inintéressante, Cage campe ici un personnage caricatural censé représenter la face cachée de la célébrité. On en ressort frustré et énervé de tant de vacuité scénaristique.

Antony Zimmer(5,5/10) : Batti sur une intrigue hitchcockienne, le scénario abandonne petit à petit son suspens initial en hésitant entre la romance impossible et le thriller franchouillard. Reste un duo d'acteur intérressant, avec une Sophie Marceau pour une fois inspirée et très en beauté.

Seven swords (6.5/10) : Classissime et violence sont les atouts de ce film de sabre, pas absent de longueurs, mais d'un esthétisme visuel irréprochable.

Saw 2(4/10) : L'aspect ludique du premier opus est ici éclipsé par une surenchère dans un gore qui n'étonne plus personne. Sans réelle surprise.

Caché(7/10) : Des plans séquences destabilisants mais au final un film qui reste ancré dans la mémoire grâce à ses non dits sur la culpabilité.

We don't live here anymore (6,5/10) : A travers une mise en scène sans fioritures, la destruction anodine de 2 couples adultérins offre de formidables numéros d'acteurs. Mark Ruffalo est vraiment à l'aise dans ce genre de rôle et Naomi Watts rayonnante de beauté.

Harry Potter et la coupe de feu(5/10) : Un enchainement bancale de scènes d'effets spéciaux sans aucun liant entrecoupées d'une romancette d'une niaiserie confondante, on finit par subir le film et sombrer quelques peu dans l'ennui.

Dear Frankie(7,5/10) : Un petit conte ecossais plein de tendresse et de pudeur qui, malgré quelques invraissemblances de scénario, arrive à aborder avec justesse les thèmes familiaux et sociaux chers au cinéma britannique.

La saveur de la pastèque (4,5/10) : Un film qui laisse dubitatif : de l'art ou du cochon ?. Passant allégrement du kitch rigolo ( les scènes musicales ) au porno sordide, un film qui, malgré quelques petits moments réussis, s'étire souvent dans de longs plans séquences en laissant le spectateur sur le bord de la route.

Et si c'était vrai... (5/10) : Comédie romantique style Ghost qui ne va pas révolutionner le genre mais qui s'en sort malgré tout grâce à son duo d'acteurs Ruffalo-Witherspoon.

The taste of tea(5,5/10) : Un ofni extravagant et parfois loufoque mais aussi très hermétique dans sa longueur et ses dialogues. Sans réelle trame narrative on se raccroche aux qualités estétiques indéniables mais néanmoins insuffisantes pour en faire autre chose qu'un exercice de style un peu vain.

Three times(6,5/10) : Du cinéma luxieux et contemplatif, objet visuel impressioniste qui oublie parfois d'être passionnant, consevant l'attention grâce à la beauté sensuelle de Shu Qui.

Mysterious skin(7/10) : Un sujet brûlant ( la pédophilie), traité de façon onirique par Gregg Araki qui, par la subtilité de sa mise en scène, réussi à dépasser la complaisance parfois un peu trop visible en offrant des regards poétiques et pudiques sur cette monstruosité.

Last days (4/10) : Sous l'artifice d'un pseudo hommage à K. Cobain, Van Zandt délivre un film neurasthénique aux antipodes de l'instantanéité de "Elephant". Ici, on sombre dans un ennui contemplatif seulement réveillé quelques secondes par le Venus in Furs du Velvet. Chiant.

Le monde de Narnia(5,5/10) : Un conte un peu niaiseux sans réel panache et qui souffre de la comparaison avec ses prédécesseur LOTR ou Harry Potter. A réserver à un jeune public.

Lemming(6/10) : Le dernier Moll s'enferme trop dans ses références au Lost Highway de Lynch pour être honnête jusqu'au bout. Malgré tout, la présence de Laurent Lucas et Charlotte Rampling rendent parfois dérangeant ce petit thriller fantastique.

Le petit Lieutenant (8/10) : On n'avait pas rendu aussi juste le quotidien policier depuis le L627 de Tavernier. La mise en scène est sobre et précise. Mention spéciale à Nathalie Baye qui navigue entre humanité et désarrois renforçant la crédibilité du récit.

Avant qu'il ne soit trop tard (3/10) : Une collection de clichés servis par des dialogues d'une rare fadeur qu'on a essayé de pimenté par une bonne dose de vulgarité. Heureusement la BO de Archive relève un peu le tout.

3 enterrements(7/10) : Quelques égarrements inutiles, mais une belle leçon d'humanisme filmée dans des décors superbement dépaysants. Une réussite pour un premier essai.

Millions(4/10) : Un conte de Noël gnangnan qui noye sa satire sociale dans un humanisme moralisateur. Sans inspiration.

Joyeux Noel(6,5/10) : On le sent venir de loin avec ses gros sabots plein de bon sentiments, d'humanisme chrétien et d'idéalisme consensuel. Malgré tout ce film offre quelques jolis moment d'émotion même si l'interprétation n'est pas toujours à la hauteur de sujet qui aurait mérité plus de nuance.

Palais royal(3,5/10) : Valerie Lemercier saborde son personnage de bourgeoise aristo dans une comédie qui ressemble à une suite de sketchs toujours sur le fil de la vulgarité. Seule la grande Catherine est à la hauteur d'une l'entreprise qui se termine en eau de boudin.

Travaux(2/10) : Sous le pretexte d'un discours bobo et démagogique sur les sans-papiers, la réalisatrice livre ici une comédie grotesque ou Carole Bouquet s'enlise dans le ridicule. Un beau nanard ou les seuls sourires sont les interventions d'Aldo Maccione. Navrant.

Le temps qui reste(6/10) : De belles images (un superbe final ) mais un manque global d'émotion ( Sur le même sujet, "Ma vie sans moi" etait bien plus bouleversant ) et une tendance chez Ozon a répéter les même clichés (homosexualité, triolisme, ... ) qui finissent par lasser.

Entre ses mains(7/10) : Une tension parfaitement maintenue par un duo d'acteur impeccable, Poolvoerde révelant avec brio ses capacités dramatiques.

La boite noire(5,5/10) : Malgré une performance notable de José Garcia, le tout est un peu factice, prévilégiant la forme du thriller glauque à la Seven plutôt que le fond du drame psychologique.

Un fil à la patte (5/10) : Des dialogues qui fusent mais le tout ne dépasse pas l'exercice de style d'une adaptation théatrale au service d'un casting de prestige.

King Kong (7/10) : Un monument de 3 heures qui n'eclipsera pas son glorieux modele de 1933. Mème si il y a des vrais réussites ( en vrac : le Kong, la Watts, le final, ... ) il y a aussi des maladresses, du superflu et même du grotesque qui laissent un goût mitigé au final.

Ma vie en l'air(6/10) : Une comédie générationelle assez réussie, même si la fin s'éloigne un peu du sujet, grâce à des dialogues souvent drôles, la cool attitude de V. Elbaz et le sourire de M. Cottillard.

The constant gardener(6,5/10) : Un cinéma d'urgence qui aborde un sujet d'actualité avec la force du reportage. Dommage que la romance servant de fil rouge, bien qu'interprétée avec conviction, n'arrive pas à renforcer suffisamment une émotion éparpillée dans les nombreux dédales de l'intrigue.

Crustacés et coquillages(5/10) : Une comédie "gay friendly" qui, entre 2 branlettes sous la douche, brosse des portraits de personnages amusants fautes d'être véritablement attachants et malgré la conviction des acteurs. Anecdotique.